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IoT, mais encore ?

IoT, mais encore ?

Publié le 04 février 2019

Data Analytics, Machine Learning, IoT : la technologie inonde nos contenus de ces termes nouveaux qui nous laissent parfois perplexes. Pour s’y familiariser, votre Smart News vous propose désormais un éclairage rapide sur l’un de ces « mots clé » afin que l’univers de la « Tech » n’ai plus de secret pour vous. Ce mois-ci nous nous attaquons à l’IoT, domaine incontournable notamment dans les métiers de l’environnement où se multiplient les « objets intelligents. »

Qu’est-ce qu’un objet connecté ?

Plus répandu, le terme anglais « IoT » (Internet of Things) a remplacé le français « Internet des Objets » et désigne tous les objets connectés à Internet via diverses technologies de communication. Cela va des objets du quotidien comme le smartphone, jusqu’aux capteurs les plus variés utilisés par les industries de tout secteur. L’objet connecté créé désormais un lien étroit entre le monde matériel et le monde numérique. Il n’est plus réduit à son simple statut physique et devient intelligent car augmenté de nouvelles capacités. La montre connectée donne l’heure, calcule des déplacements, reçoit des e-mails quand, dans le même temps, le compteur d’eau calcule une consommation, mesure la température extérieure tout en surveillant son propre niveau d’usure.

Les objets connectés à internet peuvent aussi communiquer entre eux : le radiateur de la maison s’allume lorsqu’il vous détecte à proximité de votre domicile par l’intermédiaire de votre smartphone. Tous les deux connectés via internet s’échangent des informations pour apporter davantage de services.

Quelles technologies de communication pour connecter un objet ?

Usage domestique ou professionnel ? Objet intérieur ou extérieur ? Objet fixe ou mobile ? C’est pour répondre à des usages et des contraintes multiples (poids du message, distance entre deux appareils, fréquence d’envoi de données, …) qu’une grande diversité de technologies se sont développées et que l’on peut classer en 3 catégories pour les besoins de l’IoT :

Les réseaux « personnels » privilégiés dans le cadre d’usages de domotique et dont les plus connus sont le Wi-Fi, le Bluetooth ou encore le ZigBee. Ces réseaux ont une faible portée (d’une centaine de mètre) et conviennent pour connecter des objets du quotidien.

Les réseaux de télécommunications issus du monde de la téléphonie mobile : 3G, 4G et bientôt 5G. Performantes, ces technologies permettent de transporter de larges volumes de données mais consomment beaucoup d’énergie.

Enfin, les réseaux dits « LPWA » (Low Power Wide Area) comme Sigfox, LoRa Wan, NB-IoT ou Wize* encore peu connus du grand public car généralement utilisés par les professionnels pour connecter des objets à grande échelle. Utilisant des fréquences radio plus basses, elles peuvent traverser des distances se comptant en kilomètres mais disposent de débits beaucoup plus faibles, ne permettant de transporter que petites quantités de données.

Plus qu’un terme à la mode, l’IoT permet d’ores et déjà de connecter des millions d’objets fournisseurs de données. L’étape suivante réside dans leur traitement de ces informations pour la mise en œuvre des services intelligents pour la sécurité, la santé, la mobilité ou encore l’environnement.

 

*SUEZ utilise la technologie LPWA appelée Wize, pour une utilisation standardisée de ses compteurs communicants.

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