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Les compteurs communicants passés au crible

Les compteurs communicants passés au crible

Publié le 22 janvier 2017

Fin 2016, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publiait les résultats d’une étude sur le déploiement de compteurs communicants. L’étude s’est notamment intéressée aux compteurs d’eau intelligents de SUEZ.

Alors que ces derniers sont déployés depuis plus de 10 ans, des questions  relatives à l’impact de ce type de dispositif sur la santé apparaissent, en particulier depuis le déploiement des compteurs Linky. Bien que fonctionnant sur des technologies fondamentalement différentes (radio longue portée pour les compteurs SUEZ, CPL pour Linky), les interrogations du public sont les mêmes : Est-ce dangereux pour la santé ? Peut-on refuser l’installation d’un compteur communicant ? Quelles garanties les opérateurs peuvent-ils apporter ?

L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) et l’Anses se sont penchées sur le cas des compteurs communicants déployés par SUEZ.  Le Groupe est ainsi le premier opérateur à disposer d’une étude certifiée par l’ANFR basée sur des mesures en laboratoire et in-situ. Celle-ci démontre que les équipements émettent bien en deçà des seuils règlementaires fixés. Dans une interview accordée à la Gazette.fr, Gilles Brégant, directeur général de l'ANFR, ajoutait d’ailleurs que les niveaux relevés étaient  « à la limite du mesurable ». Des conclusions complétées par l’Anses qui estime que les risques pour la santé sont « peu probables », et que « l’exposition à proximité d’un compteur de gaz ou d’eau est très faible, compte tenu de la faible puissance d’émission et du nombre réduit de communications (moins d’une seconde 2 à 6 fois par jour). »

D’autre part, contrairement au domaine du gaz ou de l’électricité, un projet de déploiement de compteurs d’eau communicants reste le choix des collectivités et n'est donc pas imposé de manière nationale. Quel que soit le mode de gestion du service de l’eau en place (régie publique ou délégation de service public), ce sont les communes qui sont à l’initiative de ces projets qui font l’objet d’un marché public.

Les opérateurs comme SUEZ, bien conscients que le sujet des ondes électromagnétiques est susceptible de provoquer des doutes, voire des craintes, doivent développer la pédagogie sur ces solutions qui sont des outils majeurs pour la transition énergétique et la promotion de pratiques de consommation responsables.

Plus d’information sur :

http://www.anfr.fr/fr/toutes-les-actualites/actualites/compteurs-suez/#menu2

https://www.anses.fr/fr/content/compteurs-communicants-des-risques-sanitaires-peu-probables

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