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Tourisme durable: comment allier attractivité et durabilité?

Tourisme durable: comment allier attractivité et durabilité?

Publié le 22 juillet 2019

Partie intégrante du développement économique de nombreux territoires, le tourisme est étroitement lié à la gestion des déchets, et plus largement à celle des ressources. A l'heure des congés estivaux, des festivals et des autres événements en plein air, comment allier attractivité touristique et durabilité ?

Le tourisme, un facteur de développement en constante croissance, qui impacte les ressources locales

Forts de leurs patrimoines naturel, social, humain, certains territoires ont capitalisé sur ces atouts pour attirer des touristes et contribuer au développement local. La France reste le pays qui accueille le plus de touristes internationaux au monde. En 2015, ce sont près de 85 millions de personnes qui ont visité la France.

Hors de leurs foyers, dans une optique de découverte et de loisirs, les touristes consomment, et bien plus que d'ordinaire. La consommation touristique intérieure représentait en 2015 près de 160 milliards d'euros, soit plus de 7,2 % du produit intérieur brut (PIB) de la France. En tête des postes de dépenses des touristes : les transports, l'hébergement et la restauration.

Ces modes de consommation entraînent une hausse de la consommation de ressources, telles que l'eau et la nourriture, et de la production de déchets, en particulier les bio-déchets, les produits jetables, et les emballages de nourriture à consommer de manière itinérante. Une situation qui se complexifie lorsque les touristes ne connaissent (ou ne reconnaissent) pas les pratiques locales, les systèmes de tri, voire délaissent pendant leurs vacances leurs propres habitudes.

Les fortes concentrations et fluctuations de visiteurs, sur des territoires restreints et pour de courtes durées, complexifient également la gestion des déchets de territoires en milieu touristique, territoires qui n’y sont pas toujours prêts.

Depuis plusieurs années, les professionnels font évoluer leurs pratiques vers plus de durabilité

Des images marquantes de paysages naturels détériorés par des amas de déchets ont circulé dans les médias. Face aux risques de pollutions environnementales, à la fois fruit et menace du développement touristique, de nombreux acteurs ont pris les devants pour éviter des répercussions négatives et pérenniser leurs activités.  Comme la ville de Lyon, élue capitale du tourisme durable par l'Union Européenne en 2019, en adoptant des pratiques plus respectueuses de la nature.

La durabilité s'impose peu à peu comme axe de différenciation commerciale, avec des visiteurs en recherche d'authenticité et souhaitant amener un impact positif aux territoires qu'ils visitent. Une étude menée par Booking.com en 2018 témoigne de la hausse généralisée des préoccupations des voyageurs en matière de durabilité, 87% d’entre eux souhaitant pouvoir limiter davantage leur impact sur l'environnement.

De nombreux acteurs viennent soutenir la visibilité et la valorisation des pratiques écoresponsables des professionnels, tels que les applications delocalisation/réservation Vaovert ,  FairTrip ou Voy'Agir , ou encore les systèmes de labellisation : Clé VerteEcolabel Européen et d'autres plus spécialisés (Pavillon Bleu pour les ports et stations balnéaires, Flocon Vert pour les stations de montagne, Eco-Table pour les restaurateurs…).

Selon leur contexte local, leurs priorités et le type d'établissement dans lequel ils évoluent, les professionnels du tourisme peuvent adopter différentes solutions pour réduire, réutiliser, recycler ou valoriser leurs déchets. Des solutions rémunératrices - avec les applications anti-gaspi, les restaurateurs peuvent vendre leurs invendus à prix réduit au lieu de les jeter- , collectives - en Corse, avec le programme Rispettu, les hôteliers s'allient pour préserver l'environnement et valoriser les savoir-faire locaux- ,  originales -au Puy du Fou, des corbeaux ont été dressés pour collecter les mégots de cigarettes abandonnés ou engageantes – à Marseille où la Fondation Nature Environnement a déployé un programme de  mobilisation citoyenne sur la mise en poubelles des déchets sur la plage de la Verrerie – Bonne Brise, en partenariat avec SUEZ.

Une boite à outils ouverte et collaborative pour une meilleure gestion des déchets dans les secteurs du tourisme et de l’évènementiel

Au vu de ces enjeux, Future of Waste, le programme créé en 2014 par SUEZ et makesense sur l’économie circulaire, s’est engagé en 2018 sur la réduction, le réemploi, le recyclage et la valorisation des déchets du tourisme et de l'événementiel.

Face à la multiplicité et à la diversité des flux de déchets (literie, signalétique, biodéchets, papeterie, mégots, emballages…) auxquels sont confrontés les professionnels du secteur, Future of Waste a réalisé une boîte à outils, en libre accès et autoporteuse, à destination des organisateurs de projets du tourisme et de l'événementiel, professionnels comme bénévoles, afin de les accompagner vers une transition circulaire et solidaire.

                                                                     

Réalisée en collaboration avec des acteurs du secteur, elle est constamment enrichie par les membres de la communauté Future of Waste via une base de données de porteurs de solutions et de références.

Cette boîte à outils contient une diversité de contenus et d'outils :

  • Des fiches solutions pour 12 flux de déchets, avec des articles, vidéos et fiches
  • Une méthodologie en 10 étapes et des outils associés
  • Des témoignages d'organisations qui ont fait évoluer leurs pratiques.
  • Une base de données de fournisseurs et projets circulaires.

Si vous souhaitez vous engager dans une démarche accessible de gestion responsable des déchets, venez découvrir la toolbox !

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    Mieux comprendre vos attentes du quotidien et vos défis futurs afin d’être votre partenaire de référence en matière de services à l’environnement : cette ambition est au cœur de la stratégie de SUEZ.
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