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Dossier Tous à l'eau douce

Nos solutions de décarbonatation collective

Une enquête du Commissariat général au développement durable de juin 2014* rapporte que :

  • Six consommateurs sur dix ne consomment pas directement l'eau du robinet,
  • 39 % des personnes sondées boivent de l'eau en bouteille,
  • 20 % recourent à la filtration domestique (carafes filtrantes ou adoucisseurs individuels).

Les premiers expliquent leur choix par :

  • le mauvais goût de l'eau distribuée (35 %),
  • sa dureté (22 %), c'est-à-dire sa teneur en calcaire.

Pour les seconds, la proportion s'inverse :

  • c'est la trop forte teneur en calcaire de l'eau du robinet (36 %) qui est la première raison d'utilisation d'un système de filtration domestique.

Les désagréments DUS À une eau TROP DURE

Le calcaire est perçu comme une réelle cause de désagrément pour les usages domestiques de l'eau, à commencer par :

  • des traces et des dépôts de tartre,
  • un assèchement de la peau,
  • la réduction du pouvoir moussant et nettoyant des savons et détergents.

Plus problématique, l'entartrage des systèmes électroménagers accélère leur vieillissement et parfois, leur remplacement, tout en occasionnant des surconsommations énergétiques.
« Une eau trop dure conduit à une obturation rapide des équipements de production et de distribution d'eau chaude, précise un bailleur. Cela peut obliger à investir dans des équipements de traitement individuels très onéreux. »

Les nuisances industrielles

Les particuliers ne sont pas les seuls à se plaindre de la dureté de l'eau, les industriels et certains professionnels sont aussi confrontés à ses effets préjudiciables. « Les réseaux d'eau potable subissent l'entartrage et le colmatage progressif, entraînant des pertes de charge, surtout en bout des réseaux, ajoute Catherine de Thé, à la direction technique de Eau France de SUEZ. Certes, les nuisances dues à l'eau trop calcaire ne concernent pas toutes les collectivités, mais, quand le problème se pose, les usagers s'attendent de plus en plus à ce qu'il soit traité. »

Des coûts de traitement individuels très élevés

Certains optent pour des traitements individuels qui peuvent s'avérer très onéreux et ne pas résoudre tous les inconvénients (300 €/an avec un adoucisseur individuel).

Les solutions collectives
Elles consistent à traiter la dureté ou l'alcalinité de l'eau dans l'usine, en amont de sa distribution. Elles sont bien plus économiques : leur coût varie de 12 à 50 €/an/foyer*, soit l'équivalent du budget annuel que les usagers seraient prêts à consacrer pour bénéficier d'une eau douce**. Le choix de la solution la plus adaptée se fait à la suite d'une enquête sur les attentes des consommateurs, afin de préciser les objectifs à atteindre, et d'un diagnostic complet de la qualité de l'eau et des installations existantes.

Avantages de la décarbonatation

Bénéfices sociaux :

  • lorsqu'une collectivité y recourt, cela permet à tout le territoire de profiter d'une eau douce à un coût réduit et identique pour tous les habitants

Bénéfices environnementaux :

  • la décarbonatation collective limite les rejets dans les milieux naturels de produits anticalcaire à base de phosphates et de détergents. Elle permet ainsi de réduire les surconsommations d'énergie

Bénéfices sanitaires :

  • la décarbonatation diminue le relargage lent dans l'eau de certains métaux au potentiel toxique comme le cuivre et le plomb

* « Ressources en eau : perception et consommation des Français. Résultats d'enquête », in Études & documents n° 106, juin 2014, Commissariat général au développement durable.
* Ordre de grandeur du coût de la décarbonatation collective.
** 50 €/an, étude LDE-CSA 2007, et jusqu'à 8 €/mois, étude 2013 LDE-BVA en Ile-de-France

POUR CONTINUER LA LECTURE

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