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Devenir acteur d’une nouvelle agriculture, plus verte, utilisant du phosphore issu des eaux usées

Devenir acteur d’une nouvelle agriculture, plus verte, utilisant du phosphore issu des eaux usées

Publié le 26 novembre 2019

Il y a urgence, l’ONU prévoit une augmentation de 70% de la consommation de phosphore dans le monde d’ici 2050, essentiellement lié à la demande pour l'industrie alimentaire et l'agriculture.

Actuellement, 75% du phosphore utilisé provient des mines majoritairement situées au Maroc et dans le Sahara occidental et 80% du phosphore extrait des mines est destiné aux engrais. 
Le phosphore est un nutriment indispensable à la vie (permet la création d'ADN, des membranes cellulaires…) et non substituable.

mine située au Maroc

Si nous ne changeons rien, une pénurie est prévue d’ici 100 ans !

Pourtant 20% de la demande mondiale actuelle en phosphore pourrait être couverte par la récupération du phosphore dans les eaux usées.

L’Europe a décidé d’agir afin de réduire sa dépendance. Certains pays, comme le Danemark, la Suède, l’Allemagne ou la Suisse, ont déjà rendu obligatoire la récupération du phosphore dans les eaux usées et plus précisément sur les filières boues.

Le Danemark a été un pays précurseur dans ce domaine, pays où SUEZ a réalisé ses 3 premières références sur les usines de traitement des eaux usées de Aaby (84.000 habitants), Herning (150.000 habitants) et Marselisborg (200.000 habitants).

Installation de Marselisborg, Danemark

En France, bien que la récupération du phosphore ne soit pas encore obligatoire, SUEZ fait aujourd’hui figure de pionnier et réalisera les 2 premières références pour des territoires précurseurs : l’Agglomération de Mulhouse (490.000 habitants) et le Syndicat Intercommunal d’assainissement de la région de Neauphle-le-Château (Villiers St Frédéric – 42.000 habitants).

Comment ça marche ?

La récupération de phosphore est réalisée sur les digestats issus de la méthanisation des boues grâce au procédé SUEZ Phosphogreen, un réacteur à lit fluidisé.

Le phosphore récupéré, appelé Struvite, se présente sous forme de granules de 1 à 3 mm.

Cet engrais biosourcé est un excellent fertilisant à dissolution lente. Il est d’une excellente qualité par rapport aux engrais issus des mines de phosphates étant exempt de métaux lourds.

La production de phosphore bio-sourcé est ainsi un modèle d’économie circulaire, qui contribue à développer une nouvelle agriculture plus respectueuse de l’environnement. Les eaux usées constituent une source renouvelable de phosphore (non fossile), valorisons là !

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