Chargement en cours

Synthèse réglementaire : l’ouverture des données

Synthèse réglementaire : l’ouverture des données

Publié le 25 janvier 2018

La loi pour le numérique, d'octobre 2016, va faciliter l'accès des citoyens, sous certaines conditions, aux données numériques publiques. Le point sur la mise en oeuvre de cette loi et sur ses impacts pour les collectivités.

Avant le numérique ?

La loi du 17 juillet 1978 marque le début de la transparence de la vie publique puisqu’elle donne accès, à tous les citoyens qui le réclament, aux documents administratifs publics parmi lesquels les marchés publics, les contrats de DSP, les rapports annuels ou les rapports d’analyse des offres. Au même moment, une autorité administrative indépendante est créée, la CADA (Commission d'accès aux documents administratifs), pour garantir l’accès aux documents considérés comme publics. Certains documents ne sont toutefois pas communicables dès lors qu’ils concernent, notamment, la sécurité nationale, la défense, la politique étrangère, la politique nationale monétaire ou économique, la vie privée ou le secret industriel et commercial.

Avec le numérique ?

La loi n°2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique s’inscrit dans le prolongement de cette transparence mais prend en compte le contexte de notre époque en ouvrant l’accès à la donnée publique. Tout un chacun doit désormais pouvoir accéder aux données publiques aussi bien celles détenues par les administrations publiques que par les entreprises privées participant à une mission de service public. Les données privées, personnelles ne sont en revanche pas accessibles. Cette protection est intangible.

Pourquoi cette loi ?

Aujourd’hui, la donnée est au cœur des processus de création de valeur mais son accès est difficile et souvent coûteux. Pour favoriser la croissance du numérique malgré cette contrainte, en France, l’Etat veut créer des opportunités de développement en favorisant la circulation gratuite des données et du savoir, dans le champ visé par la loi, afin qu’elles puissent être utilisées à d’autres fins que la mission pour laquelle elles ont été produites ou reçues.

Quel impact pour les collectivités ?

Désormais, les collectivités employant au moins 50 agents ou salariés en équivalents temps plein ont l’obligation de mettre en ligne les documents administratifs et les données publiques.

La date d’entrée en vigueur de cette obligation varie suivant la nature du document mais les collectivités devront, au plus tard en octobre 2018, être en conformité avec cette loi.

Pour plus d’informations ou pour être accompagné dans l’application de la loi, renseignez-vous sur le site www.opendatafrance.net, association ayant pour objectif de regrouper et de soutenir les collectivités territoriales françaises dans leur démarche d'ouverture de leurs données.

POUR CONTINUER LA LECTURE

  • Contrat de performance déchets Grand Montauban SUEZ

    Contrat de performance du Grand Montauban : le bilan 2 ans après le démarrage

    L’ADEME consacre une interview de la communauté d’agglomération du Grand Montauban et de SUEZ afin de faire le point sur les deux premières années de collaboration depuis la signature du nouveau type de contrat initié par l’ADEME dans le cadre d’une expérimentation et visant des objectifs de réduction des déchets.
  • Votre avis nous intéresse !

    Mieux comprendre vos attentes du quotidien et vos défis futurs afin d’être votre partenaire de référence en matière de services à l’environnement : cette ambition est au cœur de la stratégie de SUEZ.
    C’est pourquoi nous souhaitons recueillir votre éclairage sur la manière dont vous percevez le service rendu et sur vos attentes pour l’avenir.
    Votre avis est très important pour nous. Vous pourrez participer entre le 26 février et le 18 mars 2024 à une enquête de satisfaction en ligne.
    Cette enquête viendra nourrir les actions d’amélioration que nous mettrons en œuvre grâce à vos retours et dure environ 10 minutes à remplir.
    Nous vous remercions d’avance pour votre temps.
  • Des abris-bacs au service du tri et de la collecte des déchets alimentaires

    Au 1e janvier 2024, les collectivités doivent proposer des solutions de tri à la source des biodéchets à leurs usagers. L’objectif est de séparer les biodéchets du reste des ordures ménagères afin de les valoriser et de créer de nouvelles ressources pour la terre. Parmi ces solutions, il existe les points d’apport volontaire de type abris-bacs. En s’appuyant sur plusieurs partenaires industriels, SUEZ a conçu un abri-bac fabriqué en France, celui-ci a été imaginé de manière à faciliter le geste de tri pour l’usager et à être le plus ergonomique possible pour nos équipes de collecte et d’entretien.