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« J'aime ce métier que les conditions soient exceptionnelles ou pas »

Explication avec Lucie Caradec, technicienne réseau assainissement en Côte d'Azur.

Être disponible et réactif

« Dans mon métier, la disponibilité et la réactivité sont primordiales car, à tout instant, il faut pouvoir se rendre sur le terrain. Comme l'a montré l'épisode exceptionnel des pluies torrentielles qui se sont abattues sur notre région le 3 octobre dernier, confie Lucie Caradec, technicienne réseau assainissement. J'ai contacté mon chef de service dès le dimanche matin pour me rendre immédiatement disponible. Je n'étais pas la seule à faire la démarche et toute l'équipe s'est rapidement retrouvée sur le terrain pour lancer les opérations les plus urgentes. »

Un travail d'équipe

« Le plus urgent a été de sécuriser la voirie. Puis nous nous sommes rendus dans les vallons. Des tuyaux emportés, des raccordements éclatés, des plaques de regards envolées, les réseaux sous l'eau ou obstrués par des pierres... C'était très impressionnant », précise Lucie Caradec. Ces vallons, difficiles d'accès, se sont trouvés fragilisésla tâche était donc particulièrement délicate. « On a dû parfois escalader des blocs de pierre d'1,50 mètre, les dégager en partie à la main puis installer des hydrocureuses de plus de 20 tonnes, ce qui n'a pas été chose facile. »

Une vraie passion

« Cela a vraiment été une expérience humaine incroyable. Nous avons travaillé sans relâche, de jour comme de nuit. Je l'ai fait avec plaisir car j'aime ce métier, que les conditions soient exceptionnelles ou pas », s'enthousiasme Lucie Caradec, qui partage normalement son temps entre le terrain - pour des missions plus classiques de vérification des accès du réseau - et son bureau, où elle réalise, seule cette fois, le travail analytique et le suivi des contrats de prestations de service.

Chiffres

6 000 heures de travail pour toutes les équipes durant l'astreinte.
1000 tonnes de gravats évacués
Plus de 60 km de réseaux curés

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